Si pour les plus grandes entreprises le marché de la reprise se porte bien, ce sont en règle générale les TPE, appartenant notamment au monde de l’artisanat et du commerce de proximité, qui rencontrent le plus de difficultés pour être reprises. 

Ce phénomène tend à s’aggraver avec l’augmentation des départs à la retraite des dirigeants.

• 700k structures pourraient changer de mains d’ici 10 ans, dont 630k commerces et 70k TPE/PME (données fusacq juillet 2021), avec plus de cédants que de repreneurs.
• Les repreneurs « non bankables » sont globalement non financés.
• Les plateformes de financement pullulent (près de 1.9Mds€ collectés en 2021 vs 167m€ en 2015 selon le Baromètre du crowdfunding).

EN TANT QU’EXPERT-COMPTABLE, ON DISPOSE DE TOUTE LA LÉGITIMITÉ POUR CRÉDIBILISER UN PROJET DE REPRISE ET SÉCURISER LES FINANCEURS.

Comment, à notre niveau (Cabinet d’Expertise Comptable spécialisé en évaluations/transactions), envisage-t-on de laisser une trace ? C’est cette question qui est à l’origine du projet BA2C.

Très humblement, tout en mesurant bien la complexité de ce positionnement, on a souhaité favoriser le repreneuriat dans notre écosystème (la reprise d’entreprises). Mais pas toutes les entreprises. Les petites, les fameuses TPE, celles qui ne font pas forcément rêver de prime abord. Tout comme les commerces. Et pourtant, ces structures sont le poumon de nos territoires. Elles assurent localement des liens entre humains (villages, quartiers) et peuvent proposer des épanouissements personnels et professionnels. Voire même, pour certaines opérations, concrétiser de réelles opportunités patrimoniales tellement la demande est supérieure à l’offre.